Témoignages de la retraite de l’été 2024
Suivre l’Agneau partout où il va (Ap 14,4)
Au cœur de cet été 2024, a eu lieu, au Foyer de Charité Notre-Dame d’Orléans, la retraite annuelle des consacrées du mouvement Les Brebis de Jésus. Une vingtaine de participants, des laïcs, mais aussi des membres consacrés de l’Institut séculier St-Pie X, se sont joints aux huit consacrées du Mouvement. « Suivre l’Agneau partout où il va » était la Parole de Dieu choisie pour thème de la retraite. Ce fut un temps fort de ressourcement, vécu à l’écart!
Deux participantes témoignent de leur expérience vécue pendant la retraite.
Par sœur Bernadette, sœur de la Charité de Saint-Louis de Pont-Rouge
Sœur Bernadette, scsl, nous fait vivre la retraite, en nous partageant, pas à pas, ce qu’elle y a vécu.
Je suis attirée à venir à cette retraite pour le thème et les dates. De plus, je connais le Foyer de Charité et les Brebis de Jésus, ayant été bergère durant 13 ans. Alors que je m’étais inscrite trop tard, une place s’est libérée! À toi louange et gloire!
Nous sommes 30 participants. En même temps, il y a un Camp Emmanuel, nous sommes en communion avec les animateurs et les jeunes participants. Visages reconnus, visages nouveaux, je suis heureuse d’être avec eux pour me laisser guider par les enseignements, les expériences et la prière si bien dirigée avec du chant et de la guitare. Je suis privilégiée d’être bénéficiaire de la révélation de l’amour de Dieu.
Que dire des temps forts d’expérience, de l’appel personnel à suivre l’Agneau et de l’évangile de la maison bâtie sur le roc (Luc, 24-27) ?
Des Missionnaires de la tendresse (les jeunes animateurs des camps) collaborent de façon exceptionnelle à ces expériences en les rendant personnalisées, concrètes.
Ils s’approchent de nous avec respect, nous transmettent une Parole, et nous accompagnent.
Par la mise en scène, un chantier est devant nous : bâtir une maison sur le sable ou bâtir une maison sur le roc, chacun expérimente une étape de la Parole.
En complément, le récitatif biblique est présenté. Vraiment, nous avons la chance d’intégrer la Parole. Je suis invitée à reconnaître qu’il m’arrive d’être portée à construire sur le sable. De plus, je suis amenée à nommer la pluie, les torrents et les vents qui se déchaînent contre ma maison, contre ma vie. Les animateurs réussissent à nous mettre dans un climat de tempête bousculant. Dieu soit loué!
À un autre moment, nous sommes devant le Saint-Sacrement et nous sommes unis pour l’adorer et lui renouveler notre confiance, cela pour tenir bon dans toutes ces tempêtes qui nous affectent tant et qui pourraient nous abîmer dans le désespoir. Jésus mon roc, tu es là pour moi.
S’intensifie mon désir d’être libre pour suivre l’Agneau partout où il va avec sa Parole, la prière, les sacrements et le soutien de mes frères et sœurs en Église. Par le cœur de Marie, que grandisse mon union avec Jésus mort et ressuscité pour me conduire à la Source de la vie. Et, en être témoin!
Merci au Père Germain, m.s.a., à Sr Marilou, s.a., Sr Sara, s.a. et à tous les collaborateurs !
Par Sandra, épouse et maman, Brebis de Jésus d’Alma
À l’annonce de cette retraite « Suivre l’Agneau partout où il va », j’ai ressenti un appel.
Mon désir immédiat de répondre « Me voici » s’accompagnait de la ferme intention de savoir où Jésus voulait m’emmener, et j’étais à l’affût de signes extérieurs pour connaître ce qu’il attend de moi.
Mais comment le suivre, comment le laisser diriger ma vie si je ne m’arrête pas ?
Être appelée à SUIVRE L’AGNEAU PARTOUT OÙ IL VA, c’est d’abord tout quitter: partir de sa maison, laisser sa famille, sa routine. Et s’arrêter !
À mon arrivée, j’ai fait la découverte d’un accueil rempli de sourires, d’attentions, de bontés, de douceur et de tendresse.
Au rythme des temps de prières personnelles ou communautaires, des Laudes et des Vêpres, de la récitation quotidienne du Rosaire, des messes, de la communion Eucharistique, des enseignements de Père Germain, des animations et des expériences évangéliques des Brebis de Jésus, des temps d’adoration et de sacrement du pardon, ainsi que des repas silencieux, j’ai découvert une intimité profonde avec le Christ. Ce cœur à cœur était empreint de douceur et de force, de patience et de persévérance, d’humilité et de consolations, d’émerveillements et de surprises… et d’un amour inconditionnel.
Le texte de l’évangile « La maison bâtie sur le Roc » était l’évangile choisi à notre mariage le 27 septembre 1997.
Quel clin d’œil à notre sacrement de mariage ! Gentiment et patiemment, je me fais rappeler que mon Époux premier, celui que je dois suivre, c’est bien Lui, Jésus !
Construire sur le Roc, c’est-à-dire sur Lui, Jésus, et porter de bons fruits à ceux qui ont faim et soif de sa Parole autour de nous! Là encore, émerveillement, surprises, pluie de grâces…
En effet, lors de l’une des adorations, malgré la tempête où je me sentais vulnérable et fragile, unie fraternellement à mes frères et sœurs en Jésus, nous rapprochant physiquement du Pain de Vie, j’ai ressenti une force puissante et paisible me sécurisant et me rendant solide…comme un roc. De là, sont ressorties confiance et espérance lors des tempêtes !
Peu familière avec les Vêpres et les Laudes, j’ai appris à m’unir aux voix de mes frères et sœurs pour ne former qu’une seule voix, une seule Église en Lui.
Que Dieu vous bénisse Père Germain et toute l’équipe du Foyer de Charité, sœur Marilou, sœur Sara et toute la grande famille des Brebis de Jésus, ainsi que mes frères et sœurs en Jésus.
Joie et Paix!
D’autres échos de la retraite
J’ai été touchée par la démarche avec l’évangile de la maison sur le roc. La question « qu’est-ce qui ressemble à du sable dans ma vie? » m’a interpellée. Ça prend de l’humilité pour accepter notre humanité. J’ai pu accueillir Jésus qui est solide et m’appuyer sur Lui.
Maude
Ce qui m’a beaucoup frappée, c’est le thème de l’Agneau et de l’Époux mais aussi l’expérience de la « tempête » vécue autour du Saint-Sacrement. (Note de la rédaction : pour expérimenter la Parole de la maison bâtie sur le roc, avec respect, rassemblés autour du Saint-Sacrement, nous avons entendu des tempêtes que l’on peut rencontrer (divorce, anxiété, peur, colère, etc.) On vit ces tempêtes dans notre vie. Pendant la démarche, on s’est tous rapprochés autour du Saint-Sacrement. Ça m’a sécurisée. C’était un appel à faire confiance au Seigneur, ensemble, près de Jésus.
Béatrice
J’ai été touchée par la grâce de l’Église : autour du Saint-Sacrement, on se tenait par les épaules comme un mur, un mur qui nous protège, nous entoure. Parfois, même avec la foi, on n’est plus capable de prier. Merci, Seigneur, pour mes frères et sœurs!
Josseline
Je suis arrivée ici un peu brûlée après beaucoup de temps donné dans la mission. Je me suis rendu compte que je portais beaucoup sur mes épaules.
Ça m’a frappée quand je suis entrée dans la chapelle et que j’ai vu le Christ en plein centre. C’était comme une invitation : « Mets le Christ au centre! ».
Il m’a dit : « Le Seigneur t’aime dans tes faiblesses. Le péché le plus grand, c’est de ne pas accepter la miséricorde de Dieu. »
Suzanne
Merci pour ces beaux témoignages qui nous encouragent à suivre Jésus,
l’Agneau et le Pasteur ,
et à le mettre au centre de notre vie!