Dans l’élan des JMJ, des jeunes en service auprès des religieuses!

Dans l'élan des JMJ,
des jeunes en service auprès des religieuses!

« Marie se leva, et s’en alla en hâte » (Lc 1, 39). Tel était le thème des Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne en 2023. À cette occasion, le pape François a encouragé les jeunes à aller à la rencontre des personnes marginalisées. « Il est temps de repartir en hâte vers des rencontres concrètes, vers un véritable accueil de ceux qui sont différents de nous, comme cela s’est passé entre la jeune Marie et la vieille Elisabeth. » leur a-t-il dit, dans son message du 15 août 2022 en préparation aux JMJ 2023.

Marie-Anne, Marie-Félix et Mélissa ont participé à ces JMJ de Lisbonne 2023, et ce message du Saint-Père fait écho à ce qu’elles ont vécu dans leur travail auprès des sœurs âgées de la congrégation des Sœurs de Saint-François d’Assise, à la Maison Beauport à Québec. Elles nous partagent comment elles ont été amenées à travailler auprès des sœurs âgées, ce que ça leur apporte, quel lien elles font avec les JMJ de Lisbonne.

– Première partie –

Aller vers l’autre à l’invitation du pape François

Par Marie-Anne, Brebis de Jésus

La réponse à l’appel

Étant une Brebis de Jésus depuis que je suis toute petite, j’ai été en lien et en contact avec les Sœurs de Saint-François d’Assise dans le contexte des camps Emmanuel et dans certaines rencontres de la Bergerie du dimanche auxquelles je participais avec ma famille.

C’est sœur Liliane, s.f.a., qui m’a interpellée afin que je vienne prêter main forte à la Maison Beauport. Cela m’a fait plaisir de répondre à cet appel pour aider, mais aussi pour alimenter ce lien avec les Sœurs de Saint-François d’Assise, qui me tient beaucoup à cœur.

 Plein de grands-mamans!

C’est très valorisant d’effectuer un travail qui aide concrètement et directement les personnes dans leur quotidien et dans leur vie de tous les jours. Ça crée un lien de confiance fort qui me fait du bien et, je l’espère, fait du bien aux sœurs aussi. J’ai toujours trouvé que de travailler auprès des personnes âgées était enrichissant. Je considère que cela me rapproche de cette génération qui a énormément à m’apporter personnellement et qui a beaucoup à apporter à notre société. Je me sens de plus en plus dans la famille des SFA, un peu comme si j’avais plein de grands-mamans.

Une relation de confiance malgré la maladie

Une des expériences qui m’a le plus touchée, c’est de voir une des sœurs s’ouvrir de plus en plus à moi et de voir qu’elle me reconnaissait de plus en plus au fil du temps malgré son Alzheimer et ses pertes de mémoire. Une fois que j’ai appris à mieux la connaître et que j’ai appris comment agir en sa présence, j’ai vu une différence dans sa manière d’être avec moi et dans la confiance qu’elle m’accordait. Cela m’a beaucoup touchée parce que nous avons commencé à être plus proches et je pouvais mieux saisir ses besoins.

 Aller à la rencontre comme Marie

Comme Marie se rend en hâte chez Élisabeth, sa cousine, pour l’aider et lui rendre visite, j’ai été prêter main forte en hâte chez les SFA quand j’ai eu la nouvelle qu’elles avaient besoin de soutien dans leur vie de tous les jours. C’est ce que les gens d’une même famille font et je me sens choyée de faire partie de cette grande famille. Je sens que j’ai le soutien des sœurs par la prière et elles peuvent avoir mon soutien de manière plus concrète et physique par les soins et les services que je leur rends, et  par la prière de mon côté aussi. Je pense aussi que les personnes âgées vivent beaucoup de solitude et qu’elles sont des personnes davantage mises à part dans notre société québécoise et qu’il est donc important d’en prendre conscience pour aller davantage vers elles. 

Le message du pape concerne l’action d’aller vers l’autre et c’est ce que je fais à chaque fois que je me rends à la Maison Beauport pour aller à la rencontre des sœurs.

Je commence maintenant ma carrière professionnelle de manière officielle et à temps plein : je ne pourrai malheureusement plus m’occuper des sœurs comme je le faisais durant la fin de mes études universitaires, mais je sais que je viendrai leur rendre visite très bientôt et dans l’avenir. Elles me manquent déjà beaucoup!

Je m’oriente vers un métier dans le domaine de la psychiatrie, alors pour moi, c’est une façon de rejoindre une catégorie de personnes marginalisées et de répondre, là aussi, à l’appel à aller vers l’autre.

Je rends grâce à Dieu pour cette grâce et ce privilège
d’avoir pu travailler auprès des Sœurs de Saint-François d’Assise
et d’avoir eu cette opportunité d’apprendre à mieux les connaître.

Merci Seigneur de m’avoir permis de passer autant de temps
avec chacune d’entre elles!

Je prie pour tous les jeunes du monde,
afin qu’ils soient sensibles aux personnes âgées,
aux personnes seules ou malades de leur entourage.

Deuxième partie à venir!

 

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