Méditation de soeur Jocelyne: Il les appelle

Méditation de notre fondatrice,
sœur Jocelyne Huot

« Ses brebis à lui, il les appelle une à une…»
(Jn 10,3)

Dans la grâce de la fête du Bon Berger que nous avons célébrée il y a quelques jours, nous souhaitons méditer avec sœur Jocelyne, fondatrice du mouvement Les Brebis de Jésus, sur quelques attitudes du Christ et de son Cœur de Berger. Elle nous partage également les fruits engendrés par cette relation avec Jésus au cœur des rencontres du Mouvement. Laissons-nous interpeller par ces mots de sœur Jocelyne pour apprendre à reconnaître la voix du Bon Berger.  

 Le Seigneur nous appelle personnellement   

Qui sont «ses brebis à lui?»
Ces Brebis, que le Seigneur appelle, c’est chacun, chacune d’entre nous
avec qui il souhaite cette relation d’amour et de proximité.  

L’Évangile du Bon Pasteur nous enseigne que Jésus entend vivre avec chacune de ses brebis une relation personnelle, unique, qui n’a été vécue par personne au cours des siècles. Il se met en route vers chacune d’elles. Le chemin qu’il fait vers l’une n’est pas le chemin qu’il fait vers l’autre. L’Esprit Saint fait du neuf.  

La manière du Bon Berger d’entrer en relation avec ses brebis est de les appeler une à une, nous relate l’Évangile de Jean. Il les appelle, c’est-à-dire, il les convoque.  En les convoquant, il les fait exister.  Il met ainsi l’accent sur l’unicité des personnes. Il fait émerger la différence entre les êtres.  Il ne confond pas les unes avec les autres.  Il leur donne ainsi une identité personnelle que Lui seul peut donner en tant que Verbe de Dieu.

C’est ainsi que le Bon Berger forme son troupeau, le peuple qui lui appartient, le peuple qu’il conduit lui-même, par son Église. « Nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main. » (Ps 94, 7). Il est l’unique Berger, le seul capable de conduire dans le cœur du Père.  

Le Seigneur en tant que Verbe de Dieu nous donne notre identité personnelle.  

Une communauté rassemblée  

Vous serez mon peuple et moi je serai votre Dieu.» (Éz 34, 3). Chaque groupe de Brebis de Jésus est une petite communauté chrétienne.   

Comment peut-on affirmer cela?   

En appelant chaque enfant par son nom au début de nos rencontres, en l’invitant à entrer dans la bergerie du Cœur de Jésus, en accueillant la Parole de Dieu ensemble, en la partageant, en la vivant, l’Esprit Saint forme peu à peu une petite cellule ecclésiale. 

Cette cellule, si petite soit-elle, tient son identité de son Seigneur, porte une fécondité unique dans l’Église. Cette cellule est une œuvre d’amour de son Cœur de Berger. Elle lui appartient de droit.  Elle est à Lui, de Lui, pour Lui.    

Ce sens de la communauté prend différents visages. Ainsi, je suis chaque fois étonnée de constater le rayonnement de certains groupes d’Agnelets et de Brebis de Jésus qui, par leur mise en pratique de la Parole de Dieu, sont des canaux vivants de grâce, par où des parents reviennent à la foi et prennent progressivement une place dans l’Église. « Ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout-petits, rempart que tu opposes à l’adversaire.»  (Ps 8,3).Déjà Jésus peut dire à ces petits : « Vous êtes la lumière du monde – Votre lumière doit briller devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5,14-16).  

Appartenir au Bon Berger dans un groupe de Brebis de Jésus, c’est donc appartenir aussi à l’Église. C’est avec joie que les enfants prennent part à des liturgies paroissiales, quand on leur laisse l’espace et qu’on leur fait confiance. Ils participent ainsi à la construction de l’Église, d’une Église vivante.   

Dans sa tendresse infinie,  

Jocelyne  

« Ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout-petits,
rempart que tu opposes à l’adversaire. » 
(Ps 8,3).

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